Ce billet a été rédigé par Sarah Fryde, étudiante en khâgne.

Les rumeurs circulent et laissent présager l’arrivée potentiellement imminente de véhicules totalement autonomes.

Comme le note France Stratégie, pour y parvenir, les constructeurs doivent réussir à « convaincre le conducteur de lâcher le volant ». Mais cela sera-t-il réellement possible ? Ces nouvelles générations sous l’emprise de la technologie seront-t-elles prêtes à confier leur vie à des objets automatisés ? D’autant plus que le premier accident mortel en voiture autonome Tesla a été annoncé fin juin 2016. Cet incident aura des retombées non négligeables : cela montre que même des millions de km parcourus ne suffisent pas encore pour qu’un logiciel puisse prévoir et réagir à tout type de situation. Beaucoup critiquent ainsi ces constructeurs à qui ils reprochent des « prétentions excessives ». Une autre problématique à suivre de près est l’adaptation à venir des "infrastructures de mobilité, les entreprises, les règlements et les comportements ». L’arrivée de ces voitures implique nécessairement des constructions de grande envergure et nécessite un coût important. Si cela est surmonté, l’arrivée de ce produit sur le marché automobile sera une révolution sans précédent sur différents secteurs : « sur notre vie quotidienne, notre environnement urbain et les réalités économiques de ce secteur singulier. »

Mais quand verra-t-on ces nouveaux engins ? Google, Tesla ou encore Citroën ont déjà développé leur prototype qui ont prouvé des gains d’argent et ont rassuré une majorité du public grâce aux kilomètres parcourus sans accident (seulement un accident a été déclaré). Deux scénarios s’offrent alors quant à la commercialisation :
- "scénario de rupture, le premier véhicule est commercialisé en 2025 et l’ensemble de la flotte est autonome dans les années 2040''
- "scénario tendanciel, la première commercialisation tarde et la transition se fait plus lentement.''
Mais dans tous les cas, « le lancement se rapproche ».

Source : « Voiture autonome : elle arrive demain » - Julien Damon – Les Echos 22 et 23 avril 2016.