Pour nos vœux 2022, comme pour ceux de 2021, nous vous proposons de faire un pas de côté, mais cette fois-ci en allant de l’autre côté, non pas de la chaussée, mais de la Méditerranée et du Sahara, et plus précisément au Sénégal, dans la banlieue de Dakar. Nous ne sommes pas spécialiste des villes africaines (pas plus ceci dit que nous n’avons parcouru tous les trottoirs du monde ;-)), mais la mission que nous avons réalisée au Sénégal et… > Lire la suite
A lire dans Le Monde : “Diamniadio, ville nouvelle du Sénégal en attente de ses habitants”. Extraits : Dans cet espace, où la minéralité domine, la présence humaine se résume encore à de rares habitants et aux travailleurs des chantiers toujours en cours. Seydina Touré, un commerçant installé là depuis 2018, est fier d’avoir été le premier résident. Arrivé avant même que les raccordements à l’eau et l’électricité ne soient en place. Mais, maintenant, l’épicier-pâtissier se languit de recevoir un… > Lire la suite
“J’ai aimé vivre là” est un documentaire de Régis Sauder, sorti au cinéma le 29 septembre dernier, “un film dont la beauté tient à la part de rêve dont il est porteur” (Télérama). “Pour ce film, Régis Sauder est parti à la rencontre des habitants de Cergy-Pontoise, sur l’impulsion de l’auteure Annie Ernaux. Il raconte : “Parallèlement à ces visites régulières, j’ai travaillé avec un groupe de lycéens pendant un an. Très vite, ils sont devenus mes alliés de fiction,… > Lire la suite
« La vie du ciment en Afrique – Matière grise de l’urbain » est le dernier livre de la géographe Armelle Choplin (qui avait notamment co-écrit « La mondialisation des pauvres »). Nous l’avons adoré ! Le livre est disponible en version papier mais aussi en version numérique gratuite (ici). Une interview de l’auteur (d’une durée de 34 minutes) est également disponible en podcast : ici. La force du livre tient à la capacité de l’auteur à nous démontrer comment « interroger la brique et… > Lire la suite
« Dans un voyage qui nous mènera sur les trottoirs de Dakar et Luanda en passant par Yangon, nous verrons comment les habitants de ces villes réclament et reprennent, de manière temporaire ou plus permanente, ces portions d’espace public à travers diverses formes d’appropriation. Dans ces lieux de passage, Dakarois, Yangonites et Luandais improvisent des marchés, des cafés, des lieux de culte, ou encore des librairies à ciel ouvert. Par le biais de ces différentes formes d’occupations des trottoirs, les habitants… > Lire la suite
A lire dans le Monde du 13 décembre 2019 un édifiant article de Grégoire Allix sur “les nouvelles Babylone”. Extraits : A l’extrême sud de la Malaisie, sur un archipel gagné sur la mer à grand renfort de sable, les gratte-ciel d’une cité pensée comme une jungle verticale s’élèvent jour après jour. Conçue pour héberger 700 000 résidents dans un décor écologique et high-tech, Forest City devrait atteindre les 25 000 logements, fin 2019. Le promoteur chinois Country Garden y… > Lire la suite
La photo ci-dessous donne à voir la “plus curieuse ville fantôme de Turquie”, avec des centaines de mini-châteaux français identiques, à différents stades d’achèvement, qui sont vides. Cela se passe dans le complexe immobilier Burj al Babas dans le nord de la Turquie après que son promoteur, le groupe Sarot, ait déposé le bilan l’année dernière. S’il était achevé un jour, le développement compterait plus de 700 châteaux identiques, ainsi que des magasins, des restaurants et des salles de réunion…. > Lire la suite
S’il est bien un exemple qui illustre les dérives de la « financiarisation de la ville » comme celles de la mégalomanie de certains projets, c’est celui de Sesena Quinon, à 37 kilomètres au sud de Madrid, où nous nous sommes rendus mi-février dernier. La ville est devenue un tel symbole de ces dérives qu’elle est à l’honneur de l’”Atlas des cités perdues”, de Aude de Tocqueville (Editions Arthaud, 2014), qui rappelle que la ville prévoyait la réalisation de 13 500 logements, pour plus… > Lire la suite