Nexity vient d'annoncer qu'il "ne construirait plus un seul logement sans espace extérieur" (cf. Les Echos du 24 septembre 2020).
Cette annonce qui sonne comme une évidente bonne idée après le confinement soulève en réalité plus de questions qu'il n'y paraît :
A priori, le terme "commun" désigne ici un espace partagé entre les copropriétaires de la résidence, avec souvent des modalités de gestion sous forme d'ASL (Association syndicale libre). Quelles modalités d'évolution dans le temps ?
Faut-il y voir une demande de "privatisation" d'espaces habituellement publics ? Voir ici le stimulant article de Courrier International (ici).
Et si cela ouvrait la voie à des "logements sur abonnement" ou, en tout cas, à un bouquet de services associés au logement ? (cf. ici et ici)
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A lire également : le rapport "Renouveau urbain et rénovation environnementale des bâtiments" qui vient d'être remis à la Ministre du Logement (ici). On retient notamment cette proposition, qui fait écho à notre note écrite avec Une autre ville sur "l'aménageur au défi du fonctionnement du quartier" (ici) :
"La maille d'intervention en ville doit changer : ce n'est plus logement par logement, voire même bâtiment par bâtiment que nous répondrons à besoin de transformation espaces d'habitat et d'exercice professionnel, c'est à l'échelle de l'îlot ou du quartier qu'il faut intervenir".
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