Everything as a service
L’approche as a service a évolué au fil des différentes séances de la mission. Les entretiens conduits auprès des membres des ateliers montraient qu’initialement la question du as a service était principalement entendue au sens de l’économie de la fonctionnalité, avec, comme effet, le « passage d’une logique de capex à une logique d’opex ».
Un premier élargissement a eu lieu avec l’analyse que le as a service correspond à un double basculement : celui du produit vers le service et celui du service vers la solution. Autrement dit, le basculement as a service peut se définir comme un basculement usager-centrique, en lien notamment avec certaines transformations de l’économie (hybridation, multitude, sur-mesure, temps-réel).
Face à ce basculement usager-centrique, le producteur peut réagir de plusieurs manières :
– en se positionnant à l’aval et en devenant lui-même agrégateur ;
– en contrôlant une des briques stratégiques agrégées par un agrégateur tiers ;
– en se recentrant sur ses « actifs » ou « ressources-clefs » et en se « plateformisant ».
La plateformisation peut ainsi être entendue, ou bien comme un changement d’organisation qui permet d’ouvrir des activités internes de l’entreprise à des tiers voire à des concurrents (selon le modèle d’Amazon), ou bien comme une valorisation des « ressources-clés » (locaux, chaîne de production, etc.) auprès de nouveaux segments de clientèle.
Un deuxième élargissement a eu lieu au fil des séances : le as a service est non seulement une perspective de business, mais aussi un changement de mindset, qui a été caractérisé par rapport au « logiciel historique » (« pipeline » de l’opérateur).
Enfin, la mission a consisté à proposer des orientations stratégiques.
Sur ce sujet, lire notre article : « Qui sera le fleuriste de la ville intelligente ? Ou l’art de composer et de vendre des bouquets de services urbains ».
Equipe : ibicity et Partie Prenante
Client : Major du BTP
Date : 2019-2020

