Sous ce titre volontairement provocant, nous poursuivons notre réflexion sur les conditions de production de la ville durable. Cette communication vient d'être primée par la Fondation Prospective et Innovation et, à ce ce titre, est publiée avec dix autres contributions par la Documentation Française.
EXTRAIT :
"C’est désormais sur un modèle hors subvention qu’il va falloir aider les opérateurs privés à rendre rentables leurs projets « verts ».
En particulier, un axe essentiel à travailler est celui du risque. Chacun sait que, pour un investisseur (qu’il soit un investisseur institutionnel ou un « petit » investisseur individuel personne physique), c’est moins la rentabilité qui compte que le couple rendement / risque : autrement dit, tout facteur permettant de limiter son risque est de nature à faciliter son intervention.
Or ce travail sur la maîtrise des risques, la manière de les évaluer et de les répartir, n’est pertinent que lorsque tout le monde est autour de la table. Les collectivités locales peuvent en particulier jouer un rôle décisif pour limiter le risque des acteurs privés – dans le sens de les inciter à agir dans le sens des intérêts publics –, notamment en s’engageant sur une stratégie urbaine favorisant la requalification d’un quartier.
Le fonds d’investissement Gingko, lancé récemment par la Caisse des Dépôts et Consignations et la Banque européenne d’investissement pour recycler des friches urbaines polluées, constitue un bon exemple d’une telle démarche"
Impertinences 2011 - Fondation Prospective et Innovation / Cercle des entrepreneurs du futur - La Documentation française - 2011
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Voir aussi le billet sur "la ville n'est pas gratuite"
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