Villes qui se déplacent
Villes qui se déplacent

Source et lien : www.youtube.com/watch?app=desktop&v=LdOrZ2iDdo0
En voyant ce film, on pense à la ville de Kiruna, au nord de la Suède, qui se déplace au fur et à mesure que la mine s’étend sous la ville existante, ou encore au projet canadien présenté dans le Pavillon français à la Biennale de Venise : « Le projet du collectif Renewal Development, au Canada, consiste à sauver des maisons individuelles d’une zone urbaine en densification pour les transférer dans les villages des Premières Nations où le manque de logements est criant. Jusqu’où peut-on aller pour relier les besoins d’une région aux ressources d’une autre, en déplaçant les maisons plutôt que les habitants ? » (page 29 du catalogue du Pavillon français « Vivre avec » (Dominique Jakob, Brendan Macfarlane, Martin Duplantier, Eric Daniel-Lacombe).

Exposition du projet de Renewal Development au sein du Pavillon français (photo ibicity)
A voir également : les démarches de relocalisation de quartiers menées à Thetford Mines, Asbestos et Saint-Jean-Vianney, au Québec, suite à des inondations (source : Vivre en ville)
L’occasion de (re)lire l’ouvrage de Laurent Vidal, Mazagao, la ville qui traversa l’Atlantique (Champs Flammarion, 2008). Extrait :
« Cette étude concerne donc une situation urbaine particulière : le déplacement d’une ville ou, pour être plus précis, la déportation forcée d’une communauté urbaine. Elle permet ainsi de réfléchir à la nature de la ville en déplacement: à quoi se réduit une ville lorsqu’elle se sépare de son territoire ? et qu’est-ce qu’une société urbaine lorsqu’elle est déliée d’avec ses formes urbaines ? Pour un tel projet, le cas de Mazagão offre à l’historien des données essentielles : comment prépare-t-on une ville au déplacement ? Comment la déplace-t-on ? et que déplace-t-on : les hommes ? les pierres ? les formes ? l’imaginaire ?«
