Veille en vrac – octobre 2024
Ceci est un billet de travail pour archiver des études, travaux, actualités repérées ces dernières semaines :
Bulletin météo 2050 d’Evelyne Dhéliat, en 2014 et en 2022
Revue Géographie, économie, société – Avril-septembre 2024 – Comment appréhender les transitions soutenables des territoires – Les défis pratiques et épistémologiques d’une écologisation de l’aménagement – Florentin, Bastin, Castex
Revue d’économie financières – “Financer la transition énergétique”
“La valeur de la nature” – Ludovic Subran, chef économiste du Groupe Allianz – Les Echos – 29-10-2024
“Pourtant, il existe aujourd’hui suffisamment d’études qui permettent de chiffrer la valeur monétaire des différents écosystèmes. Dans ces études, leurs différents services – de l’approvisionnement alimentaire direct à la régulation de la fertilité des sols et du flux d’eau, en passant par les loisirs et le tourisme – se voient attribuer un prix. Les forêts, par exemple, ont une valeur de 4.000 à 7.500 dollars par hectare et par an. (…) Il est essentiel de comprendre la biodiversité comme un puissant levier pour la protection du climat. La biodiversité et le changement climatique sont les deux faces de la même médaille. La protection et la restauration des écosystèmes renforcent la résistance aux effets du climat, comme les inondations ou les chaleurs extrêmes. Mais surtout, les écosystèmes jouent un rôle crucial dans le cycle du carbone en agissant comme des puits de carbone”. (…) Ce lien étroit entre la biodiversité et la protection du climat donne à la protection de la nature un outil financier puissant : le commerce des émissions . Même si les financements individuels pour des projets spécifiques sont importants, le renversement décisif de la destruction de la nature ne sera atteint que lorsque la valeur monétaire des services écosystémiques sera prise en compte de manière adéquate dans les décisions économiques”.
(calcul ibi : valeur Forêt des Colettes = 2000 hectares x 4000 $ (= 3692 €) = 7,4 M€ (selon superficie retenue : entre 762 et 2040 hectares))
Article associé : Bataille en vue pour l’accès à une biomasse de plus en plus convoitée”
Source : SGPE – “Bouclage biomasse : enjeux et orientations” – Juillet 2024
Les matins de France Culture du 29/10/2024, sur le partage de l’espace public. Avec Mathieu Flonneau, historien spécialiste des mobilités, Aude Raynaud, doctorante au Laboratoire aménagement économie transport
“Inondations : rendre la ville plus perméables”, sur France Culture – et post linkedin de Clément Gaillard
Replay de la table-ronde d’Intercommunalités de France : “eau, déchets, énergie : quels financements à l’heure de la sobriété”, avec notamment la présentation de Nicolas Rio sur nos travaux sur les modèles économiques urbains.
Synthèse du forum acteurs-chercheurs du Lifti sur l’aménagement à l’épreuve des transitions
L’architecture moche, ça passe ou ça casse – sur Arte (repéré via Evidence)
Renzo Piano, architecte et bâtisseur – France Inter – 17 octobre 2024
L’architecte avoue régulièrement voyager pour aller voir, pour regarder, sans pour autant être nostalgique. Il se remémore Pierre Boulez pour qui la nostalgie est une sorte de maladie, et à ses yeux “on peut très bien regarder dans le passé sans aucune nostalgie, puisque ce qui te tient dans la vie, vivant, ce n’est pas ce que tu as déjà fait, c’est ce que tu dois encore faire“.
Renzo Piano : “On n’existe pas, on est la somme de toutes les personnes qu’on a aimées, les livres qu’on a lus, les films qu’on a regardés, les voyages qu’on fait, les amours qu’on a eus. On est ça. Le génie qu’était Louis Burgess écrivait que la vie est un peu suspendue entre le souvenir et l’oubli. On se souvient de tout ça et l’on oublie aussi.” Il poursuit sur cette idée que peu importe le métier qu’on exerce, on a tout cela en nous, et tout ce qu’on a en nous ressort à chaque instant “Ça, c’est beau, magnifique, c’est même une petite immortalité je crois.“
Les nuits de France Culture sur Chris Marker : ici.