Urbanisme banalisé ?
“Faute de moyens financiers, techniques et humains, nombre de collectivités confient au privé l’aménagement et la construction d’ensembles de plus en plus grands, au risque d’une ville sans qualité”. Les Echos de ce jour s’intéressent à ces nouvelles pratiques et citent l’interview de Françoise Fromonot, que nous avons publiée dans la dernière revue Etudes Foncières (cf. ici).
Extrait :
“La plupart des grandes opérations urbaines font ainsi l’objet de ce que Nicolas Michelin nomme “l’urbanisme négocié”. Moins de dix acteurs sont de taille pourtant : Nexity, Icade, les filiales immobilières des banques, BNP Paribas en tête, et celles des trois majors de la construction. L’avantage est double : le contournement des marchés publics obligatoires pour une collectivité et des chantiers plus rapides : sauf recours ou empêchement technique, le maître d’ouvrage a tout intérêt à valoriser au plus vite les terrains acquis”.
Sur ce sujet, voire également nos articles : “La nouvelle privatisation des villes” (Esprit, mars-avril 2011) (voir aussi le billet ici), et “L’aménagement métropolitain sous contrainte financière” (Urbanisme, mai-juin 2012) (Téléchargeables ici).
“Faute de moyens, les villes se convertissent à un urbanisme banalisé” – Les Echos – 28 juin 2012