L’innovation financière au service du projet métropolitain
Dans le prolongement de son séminaire international à Lyon en juillet dernier, la Fabrique de la Cité publie un rapport sur “l’innovation financière au service du financement de la régénération et des infrastructures urbaines”.
“Comment financer des infrastructures et reconstruire la ville sur la ville dans un contexte de raréfaction des ressources publiques ? Alors que les infrastructures urbaines développées dans les Trente Glorieuses nécessitent des investissements urgents, cette difficile équation appelle des réponses.
Certains actifs opérationnels ou immobiliers délaissés pourraient, s’ils étaient évalués à leur juste valeur, servir au financement d’ambitieux projets de régénération urbaine et de construction d’infrastructures. C’est de ce constat qu’est né un modèle innovant fondé sur la réunion d’actifs sous-exploités au sein de structures dédiées, de propriété municipale et de gestion privée. Bruce Katz et Luise Noring analysent la façon dont Lyon, Copenhague, Hambourg et Helsinki ont adapté et déployé ce modèle.
Isabelle Baraud-Serfaty propose un modèle complémentaire, fondé lui aussi sur l’activation de la valeur cachée, mais tirant parti des ruptures nées de la révolution numérique : l’émergence de la multitude (la capacité de chaque individu à devenir producteur, de données, d’énergie, de places libres dans sa voiture ou son logement, de financement), l’industrialisation du sur-mesure que permet le big data et le basculement de la propriété à l’usage”.
Le rapport est consultable ici. Et voici son résumé en images (©Louise Plantin pour La Fabrique de la Cité).
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