Limites de propriétés
“Plan L★★★★ est une revue trimestrielle produite par la Maison de l’Architecture Occitanie-Pyrénées. Plan L★★★★ a été fondé en 2002 dans le but diffuser les cultures de l’architecture et d’en défendre les qualités auprès d’un large public”.
“Nous sommes architectes, nous éditons la revue Plan L****. Dans le prochain numéro, nous nous intéressons à la propriété privée, ses formes, et surtout ce qui la déjoue et la dépasse. Nous partageons vivement votre intérêt et enthousiasme pour les trottoirs. Et serions très curieux·ses de lire une approche historique et économique de la valeur des trottoirs. [En] quoi ils incarnent les transformations en cours des villes. Ainsi, nous serions ravi·es de votre contribution à ce numéro. A travers un texte court, de 18 000 signes espaces compris. Et 4 à 6 images HD. La réception du texte serait le 1er septembre”. Quatre mois après avoir reçu cet e-mail de Fanny Vallin, c’est un grand plaisir de recevoir la revue dans sa boîte aux lettres. Notamment parce qu’il y a eu un très beau travail d’illustrations et de maquettage réalisé par la revue. Merci ! En particulier, c’est l’occasion d’avoir en double-page et en couleur l’aquarelle de la rue de l’Abondance à Pompéi, de Jean-Claude Golvin, qui ne figurait qu’en noir et blanc dans Trottoirs ! Une approche économique, historique et flâneuse. Et aussi parce qu’ils s’accompagnent d’autres articles, très stimulants.
Deux remarques en passant :
Dans l’article sur les encombrants, au demeurant très intéressant, il est écrit qu’ils se retrouvent sur “l’espace public” mais “trottoir” n’y figure pas. CQFD : les architectes n’emploient guère ce mot !
C’est le premier article d’ibicity en écriture inclusive ! Par exemple : “même si celleux-ci en dessinent, iels emploient très peu le mot «trottoir» et ce n’est pas l’objet à partir duquel iels pensent la ville”. En fait, c’est la revue qui a “traduit” notre article en écriture inclusive, ce qui a donné lieu à un exercice amusant de correction d’écriture inclusive. Par exemple les éditeurs (que j’écris ici en mode non inclusif) avait laissé initialement “riverains” en oubliant de le “traduire” en “riverain·es”. Que faut-il en conclure ?! A moins d’ailleurs que ce ne soit : que faut-elle en conclure ? 😉