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Merci à Emeline Cazi et Juliette Garnier pour cette référence à "Trottoirs ! Une approche économique, historique et flâneuse" dans leur article du Monde sur la manière dont "les acteurs privés ambitionnent de redessiner l'espace public parisien en finançant les aménagements".
A noter : il y a une dizaine d'années, les surfaces situées sur le trottoir ensoleillé (numéros pairs de l’avenue) étaient mieux valorisées en terme locatif que les surfaces à l’ombre (numéros impairs) : 
"Les prix varient selon la position sur l'avenue. Du côté impair (côté ombre), ils sont moins élevés que sur le trottoir opposé. Par exemple, la valeur locative du tronçon central du côté pair (ensoleillé), allant de la rue Boétie à la rue Washington, oscille entre 13.000 et 22.000 euros le mètre carré, alors que celle du côté impair culmine à 12.500 euros. C'est le prix que paiera Nike pour son futur flagship qui ouvrira fin 2019 au numéro 79. Soit plus de 50 millions d'euros par an !"
(source : "Les Champs-Elysées entrent dans une nouvelle ère" - Les Echos - 16 novembre 2018).
Curieuse de savoir si c'est toujours le cas et, si oui, dans quelle proportion ? L'ombre devient-elle une nouvelle valeur ? Voir : ici.
Un extrait de l'article :

Le projet est gigantesque. Réduire la place de la voiture sur l’avenue, la place de l’Etoile et celle de la Concorde figure parmi les propositions phares avancées par Philippe Chiambaretta, l’architecte concepteur de cette recherche. Il est aussi question d’installer des kiosques dans les jardins, des jeux pour enfants, de sonoriser l’avenue, ou encore – nous y voilà – de créer une association foncière urbaine. Cette dernière s’inspirerait des Business Improvment Districts (BID) anglo-saxons, ces associations consacrées au développement de leur quartier. Time Square, à New York, a son « Alliance », comme Leicester Square à Piccadilly Circus à Londres ont leur BID. Pourquoi pas aux Champs-Elysées ? Pour le comité association dite « de commerçants », une première manche est remportée : l’idée se diffuse et fait débat. Il n’est pas question de se substituer aux pouvoirs publics mais qui peut payer quand les villes n’ont pas les moyens ?

Il est bien-sûr question du financement des espaces publics, et notamment de ces fameux BID, dans Trottoirs ! mais aussi dans de nombreuses publications ibicity (articles, notes, vidéos, tables-rondes) repris sur ce site. On en reparlera aussi le 16 septembre lors d'une conférence organisée par Ville Hybride.

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