“Le périurbain est l’avenir de la métropole” (ou pas)

L’EPFIF organisait aujourd’hui son colloque annuel sur le thème : “Peut-on encore construire ?”. Nous intervenions dans la table-ronde 3 sur le thème “Le périrurbain est l’avenir de la métropole”. Intervenaient également :

  • Jean Viard, sociologue qu’on ne présente plus
  • Jean-Philippe Dugoin-Clément, maire de Mennecy et Vice-Président de la Région Ile-de-France,
  • Christine Leconte, présidente du Conseil de l’Ordre des Architectes en Ile-de-France
  • Laurent Girometti, directeur général de l’EPAMarne.

L’ensemble du colloque peut être visionnable en ligne : ici. Les actes sont disponibles : ici.

Quelques éléments de notre intervention :

Un premier arbitrage est entre : trois éléments qui vont dans le même sens (plus c’est dense, plus les prix de sortie sont abordables, moins on artificialise) et les aspirations des habitants quant aux formes urbaines (qui, du point de vue du montage des projets, sont un enjeu commercial).

(Le schéma sur les densités de l’Institut Paris Région peut être retrouvé : ici)

Un second arbitrage est de savoir à quelle échelle se fabriquent et gèrent les communs : espaces et équipements publics (il ne suffit pas qu’il y ait des logements), services urbains, péréquations (mixités sociale et fonctionnelle) : commune, lotissement, ou lot individuel ? Cf. le schéma ci-dessous sur l’articulation des échelles et le financement et la gestion des “communs” :

Cette question de la prise en charge des communs s’articule autour de deux axes : 1) le découpage des opérations et les arrangements contractuels entre opérateurs, 2) le fait de penser les modalités de détention et gestion dès la phase de fabrication. Aujourd’hui, on sous-estime les enjeux liés à la gestion dans le temps, souvent par des associations de propriétaires (ASL), de ces espaces péri-urbains.

 

NB : lors du débat, Christine Leconte a rappelé que la taille moyenne des logements s’était réduite de 10 m2 de au fil des années. C’est un raccourci un peu rapide, mais il nous semble que cela fait un écho intéressant aux “10 m2 en bas de chez soi” que la Ville de Paris veut redonner aux parisiens en supprimant les places de stationnement (ici).

 

A lire également le dossier consacré par les Echos au colloque :

L’ensemble du dossier des Echos est par ailleurs téléchargeable : ici.