C'est une très intéressante étude que publie l'APUR sur la ville avec moins de stationnements, réalisée par : Yann-Fanch Vauléon, Florence Hanappe et Anaïs Lo Pinto, sous la direction de : Patricia Pelloux. Les trois volets sont téléchargeables ici.
"Le volet 1 « Bilan et potentiel d’évolution du stationnement résidentiel » propose un état des lieux quantitatif des évolutions récentes et des opportunités d’évolution du stationnement accessible aux résidents parisiens. On note ainsi qu’à Paris, les places disponibles pour les résidents sur la voirie et dans les parkings s’élèvent à 621 600 places quand le parc de voitures des ménages représente 462 700 véhicules. Il y aurait donc environ 150 000 places résidents qui pourraient potentiellement évoluer vers d’autres usages de stationnement ou de nouveaux services ce qui représentent un potentiel de 96 ha".
"Le 3ème volet « Evolution des parkings » aborde plus spécifiquement la question des parkings en ouvrage, qui représentent la grande majorité de l’offre en stationnement hors voirie (488 000 places résidents dans les parkings de logement, les parcs concédés et commerciaux). Le rôle et l’usage de ces parkings sont profondément réinterrogés dans le contexte actuel de baisse de la motorisation des ménages parisiens et de diminution de l’usage de la voiture dans les déplacements à Paris mais aussi dans la métropole".
Mais c'est surtout le volet 2 « Evolution des usages de la bande de stationnement », qui retient notre attention. "Il fournit un diagnostic prospectif des différents engagements et actions menés par la Ville de Paris, ayant un impact sur le stationnement de surface".
"Il met en lumière les différents enjeux de transformation du stationnement et leurs impacts en lien avec l’adaptation de la ville face à l’urgence climatique et la valeur de l’espace public."
Il rejoint ainsi nos réflexions sur le trottoir comme nouvelle ressource stratégique. Voir par exemple notre billet : Le paradoxe de l'espace public : source de coût ou actif stratégique ?
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