De quelle couleur sera la ville verte ? [Chronique prospective]

De quelle couleur sera la ville verte ? De même que le cheval blanc d’Henri IV n’était pas blanc (mais gris), la ville verte ne sera peut-être pas verte. Cette chronique prospective pour Futuribles International tente de décortiquer les multiples questions que soulèvent la réintroduction de la nature en ville et, plus largement, la transition vers une ville « verte » :

– Pour rester vert, le vert s’entretient ! Qui entretiendra la nature en ville ?

– « Les arbres ne connaissent pas le cadastre ” : quelles nouvelles articulations public-privé ?

– La nature comme infrastructure verte-grise-bleue ?

Chronique à lire ici : De quelle couleur sera la ville verte ?

A noter : l’exposition “Natures urbaines” se tient au Pavillon de l’Arsenal jusqu’au 20 octobre prochain.

Egalement, pour aller plus loin, le replay du 5à7 du Club Ville et Aménagement “Dessinons le territoire avec l’eau” : ici. Entre autres !

 

Ajout du 17 novembre 2024 : cette chronique a donné lieu à un article dans Le Courrier des maires, dont le titre (“La “renaturation” des villes, une dangereuse pensée magique”) ne me paraît pas refléter l’idée de l’article (cf. d’ailleurs l’échange linkedin ci-desssous), mais qui est par ailleurs très juste puisqu’il évoque : une “chronique passionnante” :-).

Lien vers l’article du Courrier des Maires : ici.

Extrait :

“Autre enjeu aujourd’hui encore largement sous-estimé, selon cette enseignante à l’école urbaine de Sciences Po Paris, dont les analyses mêlant habilement enjeux opérationnels et politiques a toujours donné du grain à moudre aux aménageurs et élus locaux : l’eau. Ou plutôt, la difficile maîtrise des eaux pluviales ruisselant sur les espaces minéralisés lors d’intempéries faisant déborder les réseaux existants, ou bien au contraire la raréfaction de l’eau venant à manquer dans certains territoires pour l’arrosage des espaces verts. Si les espaces végétalisés – majoritairement privés donc – peuvent en théorie permettre aux élus et techniciens de faire atterrir le concept de « ville-éponge », cela pose une nouvelle fois la question de l’articulation entre ces nouvelles « infrastructures vertes » privées et réseaux publics, de la gouvernance pour élargir la réflexion au cycle naturel de l’eau et au fonctionnement des bassins versants, ainsi que du financement.

« L’unanimité sur la ville verte donne l’impression d’une certaine facilité. Or, il faut bien avoir conscience qu’elle constitue un changement radical dans la manière de concevoir et fabriquer la ville (…) La ville verte-grise-bleue, en tissant de nouvelles interdépendances, soulève des questions politiques ! » conclut Isabelle Baraud-Serfaty. Interrogations dont il est bien peu question dans les discours des élus ou programmes des candidats, serait-on tenté d’ajouter…”.

Echange linkedin : ici.