ibicity Blog


The Economist s’intéresse au projet de réforme de l’article 421-a du code des impôts de la Ville de New-York (cf. Towering silliness – The Economist – 15/8/2005) et montre “how the city’s skyline is shaped by tax breaks”. Le 421-a est une disposition fiscale controversée qui permet d’importants allégements fiscaux pour les propriétés de luxe (en échange, le développeur doit construire aussi des appartements à revenu modeste et abordable, mais il est aujourd’hui possible de les réaliser ailleurs qu’au sein du programme)…. > Lire la suite

Pour ceux qui comme nous s’intéressent à l’impact des logiques financières sur les formes urbaines, il faut lire l’article de Catherine Sabbah paru ce jour dans les Echos. Extrait : Depuis des décennies, les choix constructifs n’ont pas varié. Aux structures poteaux-poutres encore fréquentes jusque dans les années 1970 ont succédé les voiles de béton, ces murs porteurs qui figent les espaces. Les milliers de mètres carrés vides et difficilement recyclables qui encombrent le marché tertiaire font partie de cette génération…. > Lire la suite

Le fonds souverain norvégien a racheté 14 hectares du quartier de Mayfair à Londres, dont la célèbre Savile Row, pour 411,6 millions d’euros. La Norvège a réalisé cette acquisition auprès de l’Église d’Angleterre, encore détentrice d’un important patrimoine immobilier à Londres. Savile Row, la célébrissime rue des tailleurs de luxe londoniens, n’est plus propriété britannique: elle a été acquise, avec plusieurs autres artères alentours, par le fonds souverain norvégien, Norges Bank Investment Management. Pour écarter 86 concurrents attirés par cette… > Lire la suite

Collages, la revue des urbanistes suisses, nous a demandé d’introduire son dernier numéro consacré à la question : “Qui finance la ville ?”. Extraits : Un premier risque est le décalage entre la ville produite et les besoins urbains. En France, le mécanisme de défiscalisation Scellier, mis en place fin 2008, s’est ainsi traduit par une surproduction de logements dans des zones où la demande locative est faible. Un deuxième risque tient à la concentration d’un secteur dans les mains d’acteurs financiers,… > Lire la suite

La stimulante revue de prospective du Grand Lyon, M3, publie dans son dernier numéro un article de Dominique Lorrain, Directeur de recherche au CNRS, qui est sans doute un des plus fins observateurs de la financiarisation des villes. Son texte « L’industrie de la finance et la ville » est une synthèse de son article sur « La main discrète. La finance globale dans la ville ». Eclairant. Extrait : “La ville, comme d’autres objets, n’échappe pas au phénomène de financiarisation de l’économie sous deux… > Lire la suite

S’inscrivant notamment dans le sillon des réflexions de Luc Boltanski et Eve Chiapello sur “Le nouvel esprit du capitalisme”, le dernier livre de Gilles Lipovetski et Jean Serroy nous livre une réflexion fort stimulante. Son argument est le suivant : “L’essor du capitalisme financier contemporain n’exclut aucunement la montée en puissance d’un capitalisme de type artiste en rupture avec le mode de régulation fordien de l’économie. Par là, il ne faut pas entendre un capitalisme qui, moins cynique ou moins agressif,… > Lire la suite

Tel est le titre de l’article que nous publions dans le dernier numéro de la Revue Urbanisme, dont le dossier est consacré à “la ville financiarisée”. Extrait Mais ces nouvelles pratiques doivent également interpeller l’Etat et les collectivités sur le fait que, s’ils n’y prennent pas garde, une politique urbaine qui se contenterait d’additionner des grands projets urbains en abandonnant toute vision d’ensemble risque d’avoir des effets pervers. En particulier, ce qui est en jeu ici, c’est la question de… > Lire la suite

Forcément, c’est avec beaucoup d’intérêt que nous avons lue l’interview de Ludovic Halbert parue dans les Echos d’hier, qui fait écho à “la ville des promesses” que nous évoquions dans notre billet précédent. Extrait : “Les investisseurs financiers renvoient l’image d’acteurs qui refusent d’être ancrés quelque part. A quelques exceptions près, ces acteurs immobiliers ne semblent pas souhaiter participer explicitement aux grands débats sur le développement urbain alors qu’ils en sont devenus, dans les faits, des acteurs de premier plan. Pour autant,… > Lire la suite