A travers les villes en crise (épisode 5) – Le trottoir à l’épreuve de la crise
« A travers les villes en crise » est un projet lancé par la Fabrique de la Cité pour penser la crise et l’après-crise. Le projet consiste en la réalisation d’interviews-vidéos de 30 minutes, qui sont composées de trois séquences : « vu de ma fenêtre », « mon actu, mes projets », « demain ».
Ont d’ores et déjà été interviewés Francis Pisani, Jean Coldefy, Robin Rivaton et Carlo Ratti. Nous avons eu le plaisir d’être la cinquième invitée de Cécile Maisonneuve. La vidéo est consultable en ligne ici (avec en vis-à-vis un joli texte sur “Une rue nommée Désir“).
Dans cette interview, nous montrons d’abord la vue depuis notre fenêtre (avec ici une description plus précise). Puis nous revenons assez largement sur la question des espaces publics et de l’impact du Covid, en voyant comme la crise valide ou invalide les réflexions que nous avions pu conduire précédemment (ici par exemple). Et puisque « une image vaut mille mots », voici un petit schéma qui résume notre propos (que nous aurons l’occasion ultérieurement de le commenter en détail).
Nous sommes aussi largement revenus sur l’articulation entre acteurs publics et privés, et la question des nouveaux modèles économiques urbains, en voyant comment la crise renforce, ou pas, les transformations à l’oeuvre sous l’effet de la révolution numérique : #temps-réel, #sur-mesure, #multitude, #échelles, #hybridation. Et nous y faisons part de notre conviction (que nous développerons dans le rapport de saison 3 de notre étude à paraître le mois prochain) que, plus que jamais, les collectivités locales devront apprendre à gouverner des « écosystèmes urbains » : qui agrègent une multitude d’acteurs hétérogènes interdépendants, qui brouillent les frontières entre public et privé, et qui… sont mouvants et incertains.
NB1 : Ci-dessous les cartes et schémas présentés pendant l’interview :
Sur le trottoir comme symbole de la ville des infrastructures, lire notre interview de Bernard Landau.
NB2 : Le schéma ci-dessus sur “la coproduction public-privé des espaces publics à l’heure de la révolution numérique et du coronavirus” doit être mis en regard de la coproduction de ces espaces avant la révolution numérique et le Covid.